DEVENIR UN PARENT EMPATHIQUE

Publié le par mieux-vivre-avec-nos-enfants

Entendre vraiment pour comprendre peut-être...On sait maintenant que le bébé est une personne, que la violence n’est en aucun cas un moyen d’éducation (qu’elle soit verbale : reproches, dévalorisations… ou physique), puisqu’elle finit toujours par se retourner contre celui qui l’enseigne, et qu’un regard empathique fera plus qu’un discours politique.

Chacun peut donc être, pour l’autre en souffrance, le mur contre lequel il envoie ses balles en toute impunité. Balles de mots, de silences, de gestes ou de repli, peu importe, du moment qu’en face, il y a quelqu’un qui ne s’offusque de rien, ne s’indigne de rien et, surtout, ne s’empare de rien(*). Quelqu’un qui sait entendre et attendre. Attendre que la souffrance, enfin exprimée, ayant épuisé son stock de contradictions, soit prête à dire : « Aide-moi. »

D’accord, pas tout le temps ni en toutes circonstances – nous ne sommes pas soeur Emmanuelle ou le Dalaï-Lama – mais juste un peu, assez pour qu’une expérience concluante donne envie de recommencer encore et encore.

(*)Parce qu’il ne s’agit pas toujours d’agir…ne pas agir avec ses tripes, ne pas agir sous l’impulsion naturellement généreuse, sous peine de se substituer aux réponses que l’autre détient. Ne pas agir avant que l’autre en ait fait une demande explicite. C’est sans doute la chose la plus difficile du monde.

La bonne volonté, par exemple, peut dicter une conduite finalement négative, au point de devenir de la mauvaise bonne volonté, c’est-à-dire de s’approprier l’autre en s’appropriant ses souffrances.

Face à un malaise énoncé ou supposé, sans un minimum d’éducation à la bientraitance, la tentation est grande de s’approprier l’autre en s’appropriant sa souffrance. Cette pulsion est inconsciente mais terrifiante puisqu’elle peut mener à la maltraitance en toute bonne foi.

(Extrait du livre « LA BIENTRAITANCE » de Patricia Chalon, psychologue, éditions Marabout )

Dans les ateliers Faber et Mazlish « PARLER POUR QUE LES ENFANTS ECOUTENT, ECOUTER POUR QUE LES ENFANTS PARLENT », nous nous entraînons à devenir ce parent empathique, réussissant à créer une distance émotionnelle entre son enfant et lui, pour ne pas prendre au premier degré les petites phrases assassines du genre « T’es méchante ! » ou « Je t’aime plus ! » . Nous apprenons à entendre au-delà, la frustration que l’enfant a encore du mal à nommer précisément, parce que son vocabulaire des sentiments n’est pas encore assez élaboré.

La communication bienveillante et empathique vous intéresse, vous aimeriez participer à un atelier de parents ? Explorez les différents onglets du menu horizontal en haut du site.

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Publié dans questions d'éducation

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