PETIT DEJEUNER : L' INCONTOURNABLE

Le petit déjeuner est indispensable pour entretenir attention, grande forme et bonne humeur !

LES 8 ASTUCES POUR UN PETIT DEJEUNER QUI MET EN APPETIT

Jusqu’à 2 ans-2 ans 1/2 au moins, les tout-petits avalent tous sans difficulté un biberon de 220-240 ml de bouillie le matin. Comment se fait-il que quelque temps plus tard, certains d’entre eux arrivent à l’école le ventre vide « parce qu’ils n’ont pas faim le matin » pour un petit déjeuner ?

Adulte ou enfant, nous avons tort de bouder ce repas qui permet de bien répartir les apports énergétiques de la journée et de limiter l’embonpoint : en effet, les études prouvent que les enfants minces sont ceux qui ont tendance à prendre un petit déjeuner consistant, alors que les enfants en surpoids le sautent facilement !

Les parents ont un rôle essentiel à jouer dans l’éducation nutritionnelle de leur enfant, en accordant toute son importance à ce repas, donnant à leur enfant de bonnes habitudes alimentaires pour la vie !

COMMENT FAIRE ?

1. D’abord, pour les enfants qui n’ont pas faim en se réveillant, commencer par l’habillage, le temps qu’ils se réveillent un peu, quitte à leur mettre un tablier de peinture en plastique pour protéger les vêtements pendant le petit déjeuner ( c’est du vécu !)

2. Prévoir une demi-heure pour le petit déjeuner, ils sont incapables d’avaler aussi vite que nous et …l’appétit vient en mangeant…si on n’est pas stressé par les « dépêche-toi ! »

3. Un frigo organisé : Pour ouvrir l’appétit, sachons innover. Les enfants se lassent des menus répétitifs. Achetons avec eux de quoi varier les menus de la semaine : yaourts, petits suisses, fromages blancs, le tout avec une cuiller de bonne confiture disposée en forme de visage de clown sur le ramequin de laitage, peuvent changer du bol de lait ou chocolat au lait. On peut aussi aromatiser le lait : lait-fraise, etc…

Le passage du biberon au bol est souvent l’élément déclencheur de l’arrêt du petit déjeuner, car l’enfant perd le plaisir de la succion. Remplaçons ce plaisir par un autre : celui de boire dans le bol avec une paille.

Proposer 2 sortes de confitures et 2 sortes de compotes, du beurre doux et du beurre 1/2 sel.

L’intérêt des jus de fruits est actuellement discuté, car source de beaucoup de sucres et privé de fibres. Le mieux est de donner l’habitude de manger des fruits entiers au goûter, coupés en petits morceaux éventuellement pour les récalcitrants ( à piquer avec des piques à apéritifs, amusement qui stimule à en manger plus)

4. Réhabiliter le pain (et donc la mastication) pour prévenir les problèmes orthodontiques. De plus en plus d’enfants ont besoin de soins orthodontiques très coûteux et mal remboursés, du simple fait de la disparition des tartines, au profit des viennoiseries trop moelleuses au petit déjeuner et au goûter (dixit ma dentiste). En effet, c’est en grande partie la mastication qui élargit naturellement la mâchoire.

Pour preuve ? Ma dentiste qui utilisait des méthodes alternatives a réussi à faire élargir la mâchoire de mes 2 enfants, simplement en leur faisant mastiquer chaque soir une gouttière en caoutchouc pendant une heure à l’heure des devoirs, pendant 2 ans. Le résultat fut parfait, pas besoin d’appareil inesthétique et douloureux.

Mais si j’avais su, j’aurais conservé l’habitude des tartines depuis le plus jeune âge, c’eut été encore plus simple !

Donc, oui aux bonnes vieilles tartines, le pain grillé chatouille agréablement les narines et met en appétit. Là encore, vous pouvez varier les types de pain.

Je vous invite à découvrir toute la variété des merveilleux pains bio de Cathy, boulangère bio dans une ancienne ferme, 17 chemin de la Brissonnière, Chambray-lès-Tours, ouverte du mercredi au samedi.

Nous faisons le plein chez elle une fois par semaine, tranchons aussitôt les pains et les congelons. Nous sortons à chaque repas le nombre de tranches nécessaires, les réchauffons (sans les griller) au grille-pain th° 3 qui exhausse toutes les saveurs à un point que vous n’imaginez pas !

Les viennoiseries (bien plus grasses et sucrées que les tartines) : une fois par semaine, pour qu’elles restent un mets festif, apprécié à sa juste valeur, car non quotidien.

5. Les céréales : oui mais… Elles sont riches en vitamines, fibres et glucides. Privilégiez les flocons d’avoine, à cuire 2-3 min avec du lait sucré, les corn flakes nature (et non ceux enrobés de sucre), les mueslis le plus nature possible (les céréales ne doivent pas être agglomérées en petits paquets, car elles le sont à l’aide d’un mélange gras et sucré)

Evitez toutes les céréales soufflées industrielles, que n’arrêtent pas de vanter les annonceurs publicitaires pendant les émissions enfantines, qui ne présentent aucun intérêt diététique, car toutes beaucoup trop sucrées et trop grasses.

Un pédiatre disait récemment que les publicités laissaient croire aux enfants que grâce à elles ils seraient toujours en grande forme, alors qu’un enfant qui ne mangerait que cela au petit déjeuner et au goûter, finirait au bout de quelques années par avoir un corps flasque et en surpoids, loin de la forme promise !

6. Les pâtes à tartiner chocolat-noisette : oui, mais …  une fois de temps en temps seulement, car toutes très grasses, en alternance avec une diversité de confitures pour élargir la palette de leurs goûts. 

Eviter la marque la plus connue, contenant de l’huile de palme, néfaste pour la santé. Monoprix a fait élaborer sous sa marque distributeur une pâte à tartiner de goût très très proche, sans huile de palme.

Les astuces pour éviter la surconsommation : 1) en acheter un petit pot chaque début de  mois, quand il est fini, il est fini, on goûte aux confitures, ou 2) le réserver aux dimanches.

7. La semoule et le riz au lait : Ma fille qui ne voulait plus déjeuner, a tenu pendant 2 ans avec une assiette de Floraline cuite au lait sucré, chaque matin avant d’aller à l’école maternelle. Les restes de gâteaux de riz font merveille aussi.

8. Les crêpes, gaufres, restes de la veille, juste à réchauffer, ont toujours du succès.